L’élan spirituel vécu par l’École est une alternance de dialogue, de méditation et d’actions. L’éveil à la fragilité, thème important dans la formation, est par exemple mis en pratique lors du pèlerinage à Lourdes.
François, étudiant de la promo 2008-2009, en a fait un de ses grands moments.
“Un des meilleurs souvenirs que je retiens se passe en dehors du lieu de l’École. Nous étions partis avec la promo et la directrice au pèlerinage de Lourdes avec le diocèse de Versailles en tant que brancardiers pour les personnes malades. En plus du fait que c’était une de mes premières expériences de don (en temps, en énergie, sans retour financier) j’ai pleinement savouré cette énergie qui se dégageait des membres de la promo. Il était possible de sortir entre jeunes, de travailler (j’entends notamment : ne pas rien faire), et de se réjouir d’être ensemble. Tout cela me paraissait si simple et surtout si sain. On était pas dans l’amusement d’une soirée, d’un week-end, tellement mis en avant par de nombreux films, où la passion du temps présent est ce qu’il faut le plus rechercher, au point même de ne pas s’en souvenir le lendemain. Nous vivions pleinement le temps présent, dans l’effort, dans les pauses, dans les instants de discussion avec les malades ou avec d’autres jeunes sans être dans l’excitation et la volonté d’oubli du quotidien. C’est peut être, finalement, une des choses que je conserve le plus de cette année: le quotidien est beau !“
La présence de Dieu qui rythme les journées permet à chaque étudiant de faire un parcours spirituel en douceur et en profondeur, selon sa propre sensibilité.
Ainsi Suzanne raconte que “l’amour de Dieu est devenu une réalité présente dans les heures de mes journées. L’amour de ma personne, permit par la découverte de ce que je suis, mes forces et mes faiblesses, la découverte de ma valeur, de la valeur de ma vie, de son sens, de son exigence, de sa beauté. Et donc la confiance en moi. De là, l’amour des autres, de leur place évidente et indispensable dans ma vie. À l’École de Vie Don Bosco, on est aimé et on apprend à aimer.“
Clémence a été portée par “l’écoute et la disponibilité du Père Aumonier et de Véronique. Je me rappelle leur bienveillance pour chacun, on se sentait tirés vers le haut, invités à se dépasser, à grandir.“
Quant à Antoine, il témoigne de sa renaissance grâce à la confiance “L’exigence combinée à la bienveillance de l’équipe de l’École de Vie Don Bosco m’a redonné la confiance qui s’était peu à peu émoussée en moi à la suite d’échecs répétés. Fort de cette confiance retrouvée, nourri par l’apport intellectuel et spirituel de grande qualité, grandi par le regard d’adultes fiables et disponibles, j’ai connu la joie de renaître à la Vie.“
Ce qui est bel et bien l’objectif de l’accompagnement spirituel !