Quand certains pensent qu’on se la coule douce ! | École de vie Don Bosco

Quand certains pensent qu’on se la coule douce !

A peine le  Weekend d’anciens terminés, le Père Mathieu nous a rejoints pour le dîner et surtout pour, le lendemain, clôturer le cours sur la théologie morale. Nous nous sommes concentrés sur deux questions qui touchent quatre commandements : la chasteté dans le mariage et le célibat, le vol et les questions d’injustices sociales. Cependant ce fut la conclusion, de ces trois lundis de cours, qui fut la partie la plus longue et la plus importante. Elle nous donne vraiment l’essentiel pour notre vie. Les commandements que Dieu nous a donnés offrent un art de vivre qui mène au bonheur (conçu comme la vision de Dieu c’est-à-dire l’accomplissement de notre être en Dieu). Il nous ouvre un chemin de vraie liberté qui libère progressivement l’humanité de ses mauvais penchants. Cela est accessible à toute personne de bonne volonté grâce à la loi naturelle qui l’habite.

Le jour suivant après une matinée de pause. Nous avons rendu visite au Père Berger à Triel-sur-Seine pour qu’il nous parle de la médecine prédictive. Il en a profité pour nous faire visiter sa “chère” église qui est assez exceptionnelle car une route traverse l’église sous le chœur : une route royale. C’est une petite église constituée de trois paliers et la moitié de l’église a été reconstruite. Cela lui donne un charme peu commun. Le père Berger nous a autant captivés par son église que par son cours lié à sujet très actuel. Il nous a fait profiter de sa formation de médecin. La médecine prédictive consiste à faire des analyses  pour savoir quel est le pourcentage de chance (ou pas !) qu’on a d’avoir certaine maladie. Dans certains cas, elle est très profitable car elle permet de surveiller, d’anticiper, de prévenir. Dans d’autres cas,  l’exagération prend le dessus et c’est la tentation de savoir tout sur tout. Il nous a illustré son cours en nous lisant une histoire qui illustre un peu l’absurdité. Je vais vous la conter : c’est l’histoire d’un jeune homme qui a grandi aux côtés d’une grand-mère superstitieuse. Il voulait savoir comment il allait mourir. Il a investi beaucoup d’argent dans ses analyses pour un bilan complet. Ayant reçu les résultats, il ne comprenait pas la foule de chiffres inscrits sur la feuille. Il est allé voir un spécialiste qui ne lui fit que des réponses floues et imprécises et en répétant que ce n’était que des probabilités. Furieux, il sortit. Il n’a pas vu le bus qui arrivait. La médecine n’avait pas prévu une mort par accident.

Notre semaine a fini en beauté car Georges Vialan nous a rejoints pour une session de trois jours. Le but était de travailler nos CV, nos projets professionnels et voir le déroulement d’un entretien (d’embauche ou pour une école). Nous avons vu la théorie concernant les entretiens et puis la mise en pratique. Chacun notre tour, nous sommes passés devant un jury composé de trois d’entre nous qui devaient se mettre dans la peau de différents personnages (directeur, psychologue, chef de rayon, chef cuisinier, logisticien, professeur,…). Il  y avait bien sûr un cameraman et deux observateurs qui regardaient aussi bien le candidat que le jury. Comment mieux connaître la position et les attentes du jury qu’en se mettant à leur place ? George coordonnait le tout et prenait le relais du pauvre jury qui ne savait plus quoi dire.

Une fois cette session intense terminée, nos aventuriers ont eu le droit à deux  jours de repos bien mérité et bien utile car nous tous étaient malades. Véronique a dit  que « C’était la première fois en 20 ans que tout le monde était malade en même temps » (6 étudiants sur 7 et 3 salariés sur 5). Il y a eu une véritable solidarité… nous n’avons laissé personne face à l’invasion des microbes… trop d’amour circule !
Mais c’est peut-être à cause d’Ouistreham que nous sommes tous tombés malades !

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