Attendre n’est pas toujours désagréable !

19 février 2018

Véronique Leguay

Mon cher journal,
Cela fait longtemps que je ne t’ai pas écrit ! Durant cette longue période une ribambelle de choses se sont passées et celle que j’ai envie de te raconter aujourd’hui va te replonger dans l’univers de ton enfance :

Nous sommes le mardi 06 Février, dernier jours des JPJ (jeunes parlent aux jeunes). Apostés devant le portail, nous attendons avec impatience l’arrivée des terminales S de l’Alma. Visiblement leur bus s’est perdu. On attend…on attend. Quand tout à coup, je sens dans le cou une masse dure et froide. Qu’est ce ? Je porte la main à mon cou et découvre étonnée des lambeaux de neige ! Je me retourne et quelle n’est pas ma surprise de voir  Jean Philippe et Louis Marie, dissimulés  à côté du local à poubelles, prêts à nous bombarder de leurs nombreuses munitions. Il n’en faut pas plus, l’escarmouche devient combat, place à la bataille de boules de neige !

Je me serais bien étendue sur cette épopée mythique, mais ce que je voulais te narrer mon cher journal vient un peu après.

Je te disais donc que la guerre avait été déclarée, mais ayant été appelé par le Christ à être des artisans de paix, nous ne pouvions en rester là ! Impulsés par Alexane, nous nous sommes alors lancés dans la réalisation  d’un mystérieux bonhomme. Tu l’aurais vu, un vrai prodige ! Enfin tout est relatif.

Ce qui est certain c’est qu’il était 100% naturel ! Constitué de trois boules juxtaposées les unes au dessus des autres, il n’a pour l’instant rien de mirifique. Tu comprendras qu’un brin d’originalité s’impose !
Que faire ? Ajouter des éléments ou affiner la base ? La question devient métaphysique ! Nous moulinons !
Le choix va pourtant être vite fait : « Ne faut-il pas mieux faire du beau en polissant ce que l’on a déjà que s’éparpiller à ajouter des éléments à n’en plus finir alors que la base n’est pas belle ? »
Après avoir été soldats nous voilà donc sculpteurs ! Ce n’est pas une mince affaire ! Tasser, polir, creuser, retoucher, rien ne nous échappe.

Petit à petit le personnage prend forme : deux creux pour les yeux, un nez pointu, un sourire montant jusqu’à l’oreille.

La base est finie ;  place à l’originalité ! Quoi de mieux que la nature qui nous environne : des branches en guise de bras, du lierre à la place des cheveux.  Mais il faut aussi combler les trous ! Des noix peut être pour imiter les yeux, et des petits cailloux feront de jolies dents.

15, 30, 45 minutes peut être plus se sont écoulées … Le téléphone portable de Jean Baptiste va pourtant nous faire revenir bien vite à la réalité ! les jeunes arrivent enfin, un peu plus tard que prévu !

Comme quoi, les imprévus ont parfois du bon !  Place à d’autres réjouissances !

Un membre de la promo 18,

PS : A y repenser notre bonhomme de neige ressemblait plus à Dracula qu’à Olaf dans la reine des neiges.