La Fête des Lumières | École de vie Don Bosco

La Fête des Lumières

« Sans souci »; « Mon plaisir », mais… le suivant ce sera « Hakuna Matata …? »
L’école de vie est dans le métro lyonnais, en route pour la traditionnelle fête des Lumières !  parvis

Au fait ! Connaissez vous l’origine de la fête des Lumières lyonnaise ?

Cette question, nous l’avons posée à tous les promeneurs sur le parvis de la Basilique Notre Dame de Fourvière et ce, pendant les trois jours qui ont suivi le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception.

Les étudiants de la promo 17 ont en effet découvert à cette occasion l’Evangélisation de rue, phénomène oh combien espéré et avidement désiré par les petits catholiques motivés que nous sommes…
L’histoire veut que la Vierge Marie ait plusieurs fois délivré la ville des menaces qui pesaient sur elle.
Soit de la peste, du choléra ou de l’invasion des Prussiens.
Les lyonnais reconnaissants ont érigé pour elle une statue dorée qui domine la ville. Malheureusement le jour de l’installation, le mauvais temps empêche la préparation des feux d’artifice pour la fête… Mais dans la soirée, après l’accalmie, l’initiative des habitants embrase la ville !
D’un même cœur tous allument des lumignons aux fenêtres, sortent dans la rue en chantant des cantiques. Et sur toutes les lèvres : « MERCI MARIE » !
La fête des lumières du 8 décembre est née.

Concrètement aujourd’hui, la ville institue tout un programme d’animations lumineuses laïques dans l’espace urbain : de l’époustouflante illumination 3D de la façade de la cathédrale à l’univers d’Antoine de Saint Exupéry projeté sur un avion… en passant par un classique et animé marché de Noël.
Mais cela ne se fait pas sans l’Eglise qui ouvre grand grand ses portes pour l’évènement et surtout, sort dans la rue à la rencontre de tous ceux qui voudront bien lui accorder quelques minutes pour un contact décomplexé et humain. Le dialogue s’ouvre, furtif ou touchant, et de notre côté on en ressort grandi et heureux d’être sortis un temps de nos canapés (#papaFrançois).
Plus que par le métro, c’est donc par les monuments, les berges du Rhône et surtout dans de belles rencontres (notamment les séminaristes et membres de la Communauté de l’Epiphanie et de la Croix) que nous avons découvert la jolie capitale des Gaules…
pour le plaisir des yeux et des âmes !